La création d’un parc suisse d’innovation continue d’avancer. Pour les parlementaires fédéraux, sa réalisation a valeur d’exemple pour les partenariats public-privé.
Pour l’Association PPP Suisse, l’examen du cycle de vie, autrement dit l’estimation des coûts d’exploitation et d’entretien en plus des coûts de construction des ouvrages publics, est indispensable pour des raisons financières. En règle générale, l’estimation des coûts de construction comprend uniquement les coûts d’investissement, sans les coûts subséquents. L’Association s’est par conséquent prononcée pour que l’examen des coûts sur l’ensemble du cycle de vie et donc la prise en compte d’alternatives de réalisation deviennent la norme pour les investissements publics.
Lorsque des bâtiments publics doivent être construits dans le cadre d’un partenariat public-privé, il faut traiter dès le départ des risques potentiels pour la totalité de la durée de vie de l’ouvrage et définir clairement la manière dont ils seront maîtrisés. L’Association PPP Suisse s’est dite persuadée que la sécurité dans le domaine des constructions publiques s’en trouve renforcée.
Fondement de l’étude des coûts du cycle de vie, l’analyse de rentabilité ne bénéficie pas (encore) de l’attention qu’elle mérite dans le domaine de la construction en Suisse. C’est à cette conclusion que sont parvenus les experts de l’Association PPP Suisse lors de la séance d’information organisée à l’occasion de leur assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui à Berne. Lors de projets réalisés en partenariats public-privé, l’analyse de rentabilité constitue la norme ainsi que la condition sine qua non pour démarrer la procédure de passation des marchés et d’attribution à un partenaire privé. Les partenariats public-privé sont source de transparence pour les marchés publics et représentent de ce fait un outil important pour les instances décisionnaires.
Berne, le 20 juin 2013 Le nouvel intergroupe parlementaire «Partenariats public-privé (PPP)» s’est réuni pour la première fois à Berne. Cette rencontre a été l’occasion d’expliquer aux parlementaires le principe de fonctionnement de ce nouveau mode de partenariat en prenant pour exemple le centre administratif cantonal «Neumatt» à Berthoud. Achevé l’an dernier, cet ouvrage où travaillent 450 personnes est utilisé par le canton de Berne pour héberger ses services administratifs, une prison régionale et un atelier, à la plus grande satisfaction de tous les acteurs. Les exploitants privés de l’ouvrage, financé grâce à des fonds d’investisseurs, sont responsables de l’installation pendant 25 ans. Le complexe immobilier sera ensuite remis au canton de Berne en parfait état de fonctionnement. Jusqu’à cette échéance, le canton doit s’acquitter d’une redevance annuelle fixée par contrat.
Jusqu’à présent, mener à bien des projets d’infrastructure publics dans le domaine du bâtiment par le biais d’un partenariat public-privé (PPP) ne valait la peine d’un point de vue économique qu’à partir d’un montant minimal de 50 millions de francs. Grâce aux expériences positives acquises en Allemagne avec des projets de petite ou moyenne envergure et après vérification approfondie de leur validité, les spécifications en vigueur jusqu’ici pour les projets en Suisse ont été adaptées.
Berne, le 29 mai 2013 Les hôpitaux suisses devront être rénovés au cours des prochaines années. Pour financer ces investissements énormes, estimés à plus de 20 milliards de francs, l’Association PPP Suisse est persuadée qu’il faut davantage prendre en compte les partenariats public-privé (PPP). Lors de l’assemblée générale de l’association organisée à Berne, Lorenz Bösch, son président, a recommandé aux cantons d’envisager plus fréquemment le recours à cette forme de coopération.
Berne, le 18 mars 2013 | Un nouvel intergroupe parlementaire «Partenariats public-privé (PPP)» a été créé aujourd’hui au Parlement. Cet intergroupe est placé sous la direction d’un bureau présidé par Elisabeth Schneider-Schneiter, conseillère nationale de Bâle-Campagne (PDC), et auquel appartiennent Olivier Français, conseiller national et conseiller municipal lausannois (PLR), Urs Gasche, conseiller national bernois (PBD) et Hans Stöckli, conseiller aux États biennois (PS).
Berne, le 5 décembre 2012 Les conditions pour une diffusion plus large des partenariats public-privé conformément au modèle PPP sont réunies; le scepticisme affiché par l’administration à l’égard du modèle PPP se base en premier lieu sur des expériences négatives réalisées à l’étranger, dont la Suisse a pu toutefois tirer les leçons. C’est à cette conclusion que sont parvenus des experts à l’occasion d’une séance d’information organisée par l’Association PPP Suisse à Berne.
Berne, le 29 mai 2012 Communément appelées partenariats public-privé, les coopérations entre les pouvoirs publics et le secteur privé sont également envisageables dans le domaine de la cyberadministration. Comme l’ont démontré plusieurs intervenants du monde de l’administration et de l’économie privée à l’occasion d’une séance d’information organisée par l’Association PPP Suisse, ce secteur recèle un immense potentiel qu’il faudrait davantage exploiter dans l’intérêt du pays.